Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Épisode 4/4 : Comme origine de l’écologie
Série « L’anarchisme »
Article mis en ligne le 2 mars 2023
dernière modification le 25 février 2023

par siksatnam

Pour cette dernière émission d’"En quête de politique" consacrée à l’anarchisme , Thomas Legrand et ses invités vont s’intéresser à un cousinage mal connu : l’écologie et l’anarchie.

Avec Edouard Jourdain et Patrick Chastenet Professeur de sciences politiques à l’Université de Bordeaux.

L’écologie politique se structure dans le cadre classique de la compétition électorale à partir de 1974, et la candidature de René Dumont à la présidence de la république, 4 ans après le rapport du club de Rome sur les dangers de la croissance infinie et les réflexions d’un auteur comme André Gorz ou Jacques Ellul. Mais une autre branche de l’écologie s’est développée, parallèlement. Une branche tout aussi politique, seulement qui ne conçoit pas que l’écologie puisse être représentée par un parti et puisse trouver son aboutissement par le jeu classique des institutions. Cette écologie-là, promeut l’expérience, l’exemple, la contre-culture, l’Auto organisation communaliste. C’est une critique du capitalisme, de l’Etat nation et du centralisme. Et, ces derniers temps, alors que les écologistes des partis classiques brillent au niveau local, (surtout dans les grandes villes) mais montrent leurs incapacités à gagner des élections nationales, les thèses de l’écologie libertaire gagnent du terrain. Les Zad, les velléités de bifurcation se multiplient. Et une partie non négligeable de la jeunesse étudiante est aujourd’hui tentée de faire de la politique en dehors de toute idée de prendre le pouvoir. Cette aspiration renaissante n’est pas neuve.

A écouter ici : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-quete-de-politique/en-quete-de-politique-du-samedi-28-janvier-2023-6082230