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Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Watergate du Marais Poitevin
Communiqué de presse
Article mis en ligne le 10 février 2023
dernière modification le 30 janvier 2023

par siksatnam

Un traceur GPS retrouvé sous la voiture du porte parole de Bassines Non Merci ⚠️

Le porte parole du collectif Bassines Non Merci, Julien Le Guet a de nouveau été la cible d’un modus operandi de surveillance digne des enquêtes criminelles les plus sensibles. Jeudi 19 janvier 2023, son garagiste a retrouvé un petit boîtier noir méticuleusement dissimulé sous l’essieu avant gauche de son camion. Après vérification, on lui confirme que ce dispositif est un traceur, numéroté “2919” (cf. photo ci-dessous), qui permet à la police de le géolocaliser en temps réel.

Ce nouvel épisode du “Watergate du Marais Poitevin”, débuté en mars 2022 suite à la découverte d’un ensemble de matériel de surveillance militaire devant le domicile du père de Julien Le Guet, confirme l’intensification de la criminalisation et de la répression des militants écologistes. Après avoir d’abord nié avoir connaissance de ce matériel, la préfète Dubée avait du avouer piteusement trois jours après la découverte du matériel de barbouzerie, qu’il s’agissait de matériel appartenant à la police nationale.

Car en à peine un an et demi nous dénombrons déjà plus d’une cinquantaine d’auditions libres de militants, une douzaine d’inculpés avec des dossiers de centaines de pages, une note des renseignements territoriaux et une menace de dissolution des Soulèvements de la Terre, des caméras dissimulées, ou encore des mises sur écoute, filatures, perquisitions et interrogatoires. Notons qu’à Dijon, ce sont des dispositifs illégaux de vidéosurveillance cachés depuis au moins 18 mois devant les entrées du Quartier Libre Des Lentillères et de l’Espace autogéré des tanneries qui viennent d’être retrouvées sur ces espaces de convergence écologistes et sociales.

A tout ceci ajoutons encore lors des mobilisations les milliers de gendarmes déployés, les hélicoptères mobilisés, au total des millions d’euros dépensés par l’État pour assurer une privatisation de l’eau sereine pour les agro-industriels portant les projets de méga bassines.
A l’inverse des moyens hors normes déployés pour connaître les moindres faits et gestes de Julien Le Guet, les plaintes déposées par les défenseurs de l’eau victimes d’agressions et de violences physiques sont restées sans réponses. Les services préfectoraux sont restés silencieux après que Valentin Gendet, jeune membre de Bassines Non Merci ait été molesté brutalement devant son domicile et envoyé à l’hopital en novembre dernier ; Ils le sont tout autant face menaces et intimidations répétées à l’encontre de militants anti-bassines comme Jean-Jacques Guillet.

Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ces moyens de surveillance hors norme et l’atteinte grave aux libertés publiques et individuelles qu’ils représentent. Il est hors de question que nos impots continuent de financer la défense des intérets des agro-industriels qui s’accaparent l’eau. Halte à la débauche de moyens dissimulés pour répirmer et surveiller les habitant.e.s lanceurs d’alerte qui cherchent juste à protéger un bien commun vital : l’EAU !

A l’image des plus de 200 personnalités qui l’ont affirmé avec nous dans Libération le 7 janvier, nous rappelons que nous ne sommes pas des éco-terroristes et que nous ne nous laisserons pas traiter comme tels. Nous serons présent-e-s, plus nombreux.ses que jamais, le 25 mars pour la prochaine grande mobilisation "Pas une bassine de +". No bassaran !

NO BASSARAN MAS