Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Alors que la colère gronde et que la sécheresse...
Article mis en ligne le 29 juin 2023
dernière modification le 27 juin 2023

par siksatnam

Alors que la colère gronde et que la sécheresse fait des ravages, l’État et l’agro-industrie s’acharnent à polluer et privatiser l’eau. Les chantiers de méga-bassines sont le symbole d’une maladaptation au changement climatique, d’un techno-solutionnisme illusoire et en réalité mortifère. Nous le savons, nous allons vivre un été infernal. Tous les signaux sont au rouge : sécheresse hivernale, nappes phréatiques au plus bas, feux de forêts précoces, rivières en péril, Pyrénées orientales déjà en alerte.

Le « plan eau » annoncé en grande pompe par le gouvernement ne résoudra rien. Il ne s’attaque pas à la question cruciale de l’usage et du partage de l’eau. Il ne priorise pas l’eau vitale sur l’eau économique. L’eau d, l’eau pour l’agriculture paysanne, l’eau des rivières et des milieux doivent primer sur l’eau de l’agro-business et l’eau industrielle. Le plan eau impose des restrictions injustes au plus grand nombre sans limiter la surconsommation du complexe agro-industriel, ni celle des riches. Or l’eau est notre plus précieux bien commun.

Il nous appartient de prendre les mesures vitales qui s’imposent, de passer à l’action, de jour comme de nuit, à 10 comme à 100. D’imaginer ensuite les modes d’actions pour leur en faire voir de toutes les couleurs : par des rassemblements annoncés et des ae inopinés, de d et des blocages, des occupations et des surgissements, un carnaval pour les désarmer. L’année dernière, tout l’été, les actions anti-sécheresse se sont multipliées. Cet été sera encore celui de la créativité et de l’audace : couper l’eau aux accapareurs, mettre des terrains de golf hors d’état de nuire, démanteler des mégabassines, squatter les piscines des ultra-riches ou les bureaux climatisés des assureurs, casseroler les décideurs, construire des barrages de castors pour refaire vivre nos rivières et leurs berges, notre inventivité ne doit pas avoir de limites !

Les objectifs sont clairs : sauver l’eau potable pour toustes, protéger nos rivières et la vie aquatique, tourner la page d’un modèle agricole industriel qui met le profit avant l’autonomie alimentaire, instaurer un rapport de force contre l’accaparement de l’eau et pour la défense de ce commun.

Nous sommes l’eau qui se défend !

Be water !