Les premiers communiqués du NPA (tendance Poutou) et de la LFI concernant l’offensive du Hamas contre Israël ont été odieux.
Pour le premier, il s’agissait de « rappelé son soutien aux Palestiniens/nes et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisi pour résister ». Pour le second, la LFI nous explique que la barbarie du Hamas est " une violence [qui] ne produit et ne reproduit qu’elle-même " et en légitiment ce groupe comme une "force Palestinienne" ! Pour être plus précis, relisons le tweet de Mathilde Panot, au nom du groupe LFI à l’Assemblée qui parle " d’une offensive armées des forces Palestiniennes menées par le Hamas ". Quelques jours après, la député LFI Daniele Obono confirme en déclarant sur une radio que le Hamas est un groupe résistant "...qui se définit comme tel et qui est reconnu comme tel par les instances internationales ". Le Hamas ne serait donc pas ce qu’il est vraiment, c’est-à-dire un groupe religieux fanatique mais une composante respectable des forces palestiniennes ...
Notons que les responsables politiques insoumis François Ruffin, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Clémentine Autain et Manon Aubry se sont démarqués de ces positionnements.
Par la suite, les deux organisations ont rétropédalé par la voix de certains de leurs responsables respectifs. Ceci étant, ces "dérapages" finalisent une lente dérive qui se traduit avec une complaisance constante vis à vis des l’islam politique et des amitiés avec les groupes identitaires comme le Parti de Indigènes de la République ( lequel déclarait alors que le massacre venait à peine de s’achever en Israël : " Que la résistance palestinienne qui mène son action avec détermination et confiance dans des conditions héroïques reçoive en ces heures terribles toute notre fraternité militante (sic !) ".
Ne serait-il pas le temps pour clarifier les choses et rompre avec les capitulations idéologiques d’une partie de la gauche extrême et libertaire ?
La parution de ce petit texte de notre part sur les réseaux sociaux a été sujette à de nombreuses réactions dont celle, très significative d’Arnaud Dolidier (lequel à commis récemment un laborieux pensum sur la réapparition de la CNT en Espagne après la mort du dictateur Franco). Ce "libertaire" monte au créneau pour défendre avec fougue le NPA et la FLI (malgré le fait objectif que les déclarations incriminées soient publiques et facilement consultables).
Ce dernier, imbu de sa "science universitaire" donne des brevets d’anarchisme... Tel un curé qui lance ses anathèmes à la gueule de prétendus islamophobes, il se permet d’insulter un camarade qui a eu le malheur de nous indiquer qu’il quitterait son syndicat, SUD Éducation 37 (qu’il avait pourtant contribué à créer), lassé de de le voir s’obnubiler dans un combat contre l’islamophobie... C’est donc qu’il était lui même un "islamophobe" et qu’il n’avait plus qu’à rejoindre désormais le RN...Ce genre d’accusations à la va-vite, on voit ce que ça a donné avec Samuel Paty... Il est vrai que, chez ces universitaires militants, en confondant la haine envers les musulmans et la critique de l’islam, on clôt tout débat. C’est du même acabit que ceux qui accusent les antisionistes d’antisémitisme...
C’est assez minable mais de la part d’un idiot utile de l’islam politique et de l’extrême gauche, on n’en attendait pas moins ! Il est significatif du climat d’intolérance et de sectarisme qui règne actuellement dans notre mouvance et dans l’extrême-gauche en général.