Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

VAGUE D’ACTIONS EN TOUT GENRE CONTRE LAFARGE ET LE MONDE DU BETON - Bilan d’étape
Article mis en ligne le 13 décembre 2023
dernière modification le 11 décembre 2023

par siksatnam

Depuis quatre jours, la campagne d’action contre Lafarge et le monde du béton bat son plein. De Toulouse à Bruxelles, de Corseul (22) à Marseille, en passant par Saint Barthélémy d’Anjou ou Héricourt de nombreuses actions cibles les bétonneurs. Chaque heure, la carte crée pour les recenser voit de nouveaux points apparaître : http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/journees-contre-le-lafarge-et-le-monde-du-beton_990453#8/45.838/0.753. Chacun de ces points marque la diversité, la créativité et la solidarité du front contre Lafarge.

Parfois, comme en Bretagne, à Saint-Egrève, à Bouguenais, en Suisse, etc., les centrales à béton sont visitées de nuit, repeintes et désarmées) par des hérissons en boules, des lutins éco-terroristes, un commando pom-pote ou un gang des tongues. On peut citer le communiqué de Corseul (22) : "Nous, Hérissons, nous sommes introduits dans la centrale et avons grignoté quelques câbles, et signalé notre passage à l’aide de peinture. Cet acte est avant tout un acte d’autodéfense contre un ennemi commun, Lafarge-Holcim."

Au Forez, à Strasbourg, Belfort, le Teil, à Paris, ou en Anjou, ce sont des foules de tout âge qui se rassemblent face aux grilles, des banderoles qui sont accrochées, un mur en terre-paille qui est construit devant une centrale à béton ou une mairie qui livre les terres communales à l’artificialisation qui se voit mûrée. À Lyon, pendant la fête des lumières, un "Lafarge + Daesh = coeur" a entre autres illuminé les ponts.

Samedi, la lutte contre l’A69 a réussi à mobiliser quasi 2000 personnes, à s’introduire sur le site d’une future usine à bitume qui sera utilisée pour le chantier de l’autoroute et à le désarmer !

Ailleurs, ce sont des luttes locales qui se sont emparées de cette campagne d’actions : à Doulon (Nantes) une charpente a été amenée par des tracteurs sur des terres maraîchères menacées d’artificialisation, tandis qu’en Nouvelle-Acquitaine les manifestant.es se sont rendus sur une carrière liée au projet de LGV. A Val de Reuil ce dimanche dans l’Eure, deux cent personnes se sont introduites sur une centrale à béton Lafarge et l’ont mise à l’arrêt avant une opération de dispersion policière. Les manifestant.es ont trouvé refuge dans la forêt de Bord, actuellement menacée par un projet de contournement autoroutier.. Pendant ce temps, deux cent personnes avec des masques d’animaux ont ravalé la façade d’un site Lafarge en plein Paris et l’ont occupé pour un goûter d’anniversaire au 1 an du désarmement de la cimenterie de Bouc Bel Air, un des 50 sites les plus polluants du pays.

Vous avez là un rapide premier aperçu de ce qu’il s’est passé ce week-end et continue les jours prochains. Un live est tenu à jour ici et les actions sont relayés sur les RS d’Attac, XR, les soulèvements de la terre, Solidaires, YFC entre autres et par divers médias indépendants (lundimatin, Cerveaux Non disponibles, Contre-Attaque). Des compte-rendus détaillés et photos de l’ensemble des actions sont disponibles sur le site https://journeescontrelebeton.noblogs.org .

Un an après que des personnes se soient introduites sur la cimenterie marseillaise, puis, que Lafarge et la police anti-terroriste aient chercher à étouffer l’opposition en acte au monde du béton, le combat s’est de toute évidence démultiplié. Lors de ces mobilisations, de nombreux messages de soutien ont d’ailleurs été adressés aux personnes mises en cause par les enquêteurs. Face à l’artificialisation galopante des terres et à l’impact de ces industries dans le réchauffement climatique, cibler les sites du béton et du bitume est devenu ce week-end une épreuve hexagonale salutaire. Il parait même que l’on parle de l’inscrire aux prochains Jeux Olympiques !

Arrêter ces malfaiteurs que sont Lafarge et le gouvernement ne relève pas du terrorisme, mais d’un acte de résistance qui se propage. L’appel à agir court jusqu’à mardi... Nous vous invitons à vous tenir informés ici https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/la-carte-des-rassemblements-publics-contre-lafarge-et-le-monde-du-beton et ici https://journeescontrelebeton.noblogs.org/ et à rejoindre les actions autour de chez vous !

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