Avec la libération de Julian Assange, vient le temps des bilans. Celui du traitement médiatique de l’affaire est désastreux. Le calvaire du fondateur de WikiLeaks n’aurait pas duré quatorze ans si la majorité des médias n’avait pas participé à sa persécution en diffusant calomnies et fausses informations à son sujet, ou en se désintéressant de son sort.
C’était leur devoir d’informer pour venir en aide à un prisonnier politique, un confrère de surcroît. Ils ont gravement failli. Nous ne l’oublierons pas.
Dans l’édition du mois d’août du Monde diplomatique (aujourd’hui en kiosques), vous trouverez un article de Laurent Dauré intitulé « Les médias contre Julian Assange ». Il est aussi disponible sur le site du mensuel, mais seul le début est en accès libre :
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/08/DAURE/67286
C’est l’occasion de mentionner et de remercier la dizaine de médias français professionnels, dotés d’une rédaction, qui ont correctement informé sur l’affaire Assange : Le Monde diplomatique, L’Humanité, Blast, Acrimed, Les Crises/Elucid, Marianne, LVSL, Le Canard réfractaire, Là-bas si j’y suis, Au poste, Le Média, Les Cent plumes, Altermidi.
Signalons aussi les textes d’Anne Crignon dans Le Nouvel Obs, certaines publications de Mediapart, les articles récents de Fabien Rives pour le site Off Investigation et quelques émissions de QG. Enfin, RT France proposa une couverture régulière et approfondie de l’affaire.
Au risque de paraître fleur bleue, disons que la libération d’Assange est aussi une victoire de l’amour. Stella a combattu avec un courage et une intelligence magnifiques pour sauver son compagnon, le père de ses enfants. La justice, la vérité et l’amour étaient alignés.
Bon été,
Comité de soutien Assange (dont DLGS)