Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Les médias contre Julian Assange
Article mis en ligne le 17 août 2024
dernière modification le 28 juillet 2024

par siksatnam

Avec la libération de Julian Assange, vient le temps des bilans. Celui du traitement médiatique de l’affaire est désastreux. Le calvaire du fondateur de WikiLeaks n’aurait pas duré quatorze ans si la majorité des médias n’avait pas participé à sa persécution en diffusant calomnies et fausses informations à son sujet, ou en se désintéressant de son sort.

C’était leur devoir d’informer pour venir en aide à un prisonnier politique, un confrère de surcroît. Ils ont gravement failli. Nous ne l’oublierons pas.

Dans l’édition du mois d’août du Monde diplomatique (aujourd’hui en kiosques), vous trouverez un article de Laurent Dauré intitulé « Les médias contre Julian Assange ». Il est aussi disponible sur le site du mensuel, mais seul le début est en accès libre :

https://www.monde-diplomatique.fr/2024/08/DAURE/67286

C’est l’occasion de mentionner et de remercier la dizaine de médias français professionnels, dotés d’une rédaction, qui ont correctement informé sur l’affaire Assange : Le Monde diplomatique, L’Humanité, Blast, Acrimed, Les Crises/Elucid, Marianne, LVSL, Le Canard réfractaire, Là-bas si j’y suis, Au poste, Le Média, Les Cent plumes, Altermidi.

Signalons aussi les textes d’Anne Crignon dans Le Nouvel Obs, certaines publications de Mediapart, les articles récents de Fabien Rives pour le site Off Investigation et quelques émissions de QG. Enfin, RT France proposa une couverture régulière et approfondie de l’affaire.

Au risque de paraître fleur bleue, disons que la libération d’Assange est aussi une victoire de l’amour. Stella a combattu avec un courage et une intelligence magnifiques pour sauver son compagnon, le père de ses enfants. La justice, la vérité et l’amour étaient alignés.

Bon été,

Comité de soutien Assange (dont DLGS)

https://comiteassange.fr