Paris, France — Greenpeace et la FIDH saluent la décision du Président de la République qui vient d’ordonner le
rapatriement du Clemenceau en France, en attendant que le tribunal administratif se prononce sur le fond du dossier.
"A quelques jours de sa visite officielle en Inde, le président de la République respecte le droit et interdit l’exportation d’un déchet toxique dans un pays en développement, analyse Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France. C’est une
victoire pour les travailleurs indiens et pour ceux de l’ensemble des chantiers de démolition de navires. C’est enfin la victoire d’une coalition d’organisations travaillant sur l’amiante, la défense des droits fondamentaux de la personne humaine et la protection de
l’environnement."
Dans cette affaire, l’Etat français a tenté de passer en force,
bafouant le droit international et la Convention de Bâle et le droit
européen, qui régulent le transport de déchets dangereux.
Greenpeace demande que le cas du Clemenceau fasse jurisprudence. La France doit développer une filière de dépollution de ses navires en fin de vie, en concertation avec ses partenaires européens soumis aux mêmes obligations de dépolluer avant d’exporter.
L’affaire du Clemenceau met aussi en lumière les conditions de travail déplorables qui prévalent sur les chantiers de démolition basés dans les pays du Sud. Les Etats importateurs et exportateurs de navires en fin de vie, les institutions internationales (OIT notamment), doivent utiliser cette opportunité pour améliorer très significativement ces conditions de travail et soutenir les syndicats de travailleurs dans ces pays.
« La France a échoué dans sa tentative de se débarrasser impunément d’un déchet hautement toxique, affirme Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Elle doit en tirer toutes les conséquences et élaborer une stratégie nationale de gestion des navires en fin de vie qui organisera leur dépollution avant une possible exportation. »
Greenpeace.
La manifestation contre la directive Bolkestein, à l’initiative du syndicat SOLIDAIRES/SUD, ce samedi 11 février, à Tours, a été une réussite. Regroupant plus de 200 personnes, elle
aisait le pendant à une manifestation nationale réunissant au même moment près de 15000 personnes à Strasbourg.
A noter que Le PS (décidemment sur tous les coups en ce moment… Plus les élections approchent, plus ils nous prennent pour des demeurés..) et les Verts appelaient aussi à cette manif tourangelle. Au résultat, un militant de chacune de ces orgas était présent… Comme quoi, on ne peut pas passer son temps dans les couloirs du parlement et être présent dans la rue avec celles et ceux qui se battent… E.S.
« Actuellement, la liberté de la presse n’existe pas. Les journalistes sont des crapules, manipulateurs de l’opinion qui trompent le peuple de crainte de se retrouver sans « revenu garanti ». Ils ont peur d’avoir faim, de tomber dans la déche. Etre ou ne pas être sujet à cette peur est affaire de personnalité. Tout homme n’a pas la capacité de rester droit, honnête et ferme dans ses convictions face à l’éventualité de ne pas manger à sa faim. Le journaliste, en tout cas, ne l’a pas. J’exige son indépendance économique immédiate à l’égard de son employeur. J’exige qu’on lui donne l’occasion de prouver qu’il peut être un brave type lorsqu’il n’est plus menacé de licenciement, et donc de faim. La presse doit être assumée par des hommes libres. »
15 janvier 1919. B. Traven (Ed de l’Insomniaque,1994, 1996).
Le très insipide secrétaire du PCF d’Indre et Loire, Jacques Chabalier, déclarait à la presse, au sujet de la manifestation contre le CPE du 7 février dernier, que son parti appelait les salariés à se mobiliser et à passer à l’action.
Les salariés ont sans doute pris connaissance de cette directive avec bonheur mais il convient de signaler au dit secrétaire que cela fait bien longtemps qu’ils se passent du PCF pour décider, d’eux même, des mobilisations qu’ils ont à mener…
E.S.
MARDI 7 mars, grève interprofessionnelles à l’appel de FO et SOLIDAIRES/SUD et manifestation contre le CPE à l’appel de SUD Etudiant(e)s, UNEF, CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES.
MERCREDI 8 mars,
– Débat A 20 H SALLE 121 LES HALLES (Tours) : Essayer d’envisager un autre avenir que la Gloriette ou le Pont aux oies avec Claire AUZIAS.
Cet écrivain a travaillé sur ce sujet et rédigé plusieurs livres sur la question des Roms en Europe.
Collectif de Soutien aux Demandeurs d’Asile et aux Sans Papier
– Réunion du Collectif Libertaire de Touraine, à 20H30, au Barrio de la Quinta Luna (1er étage
JEUDI 9 mars, Café repère (« Là-bas si j’y suis »), 18 H, au Barrio de la Quinta Luna, 27 place Gaston Pailhou, Tours
MERCREDI 22 mars, réunion du Collectif Libertaire de Touraine, à 20H30, au Barrio de la Quinta Luna (1er étage).
Rédaction : Eric SIONNEAU, Céline GIL.
Infographie : Céline GIL
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