Quelques 70 militant(e)s de "Vox Populi" ont défilé, avec des flambots (comme à Nuremberg dans les années quarante !), dans les rues de Tours, ce samedi.
Pendant que le PCF fêtait ses 90 bougies, au Vinci, autour de 400 personnes, dont les syndicats collabos CFDT et UNSA, s’en compter la CGT-FSU, les néo-facistes occupaient le centre ville, à 300 mètres de là...
Le maire de Tours (Jean Germain, PS), qui a laissé le congrès du FN se dérouler dans la ville, dans la même salle, la semaine qui précédait (notons que le FN s’est chaleureusement ému de l’accueil qui lui avait été réservé par ses hôtes), a laissé ce défilé fasciste se dérouler sans encombre
La gauche tourangelle, trop occupée à se gaver de petits fours, n’a rien aussi. SUD/SOlLIDAIRES, AL et NPA ont essayé de proposer, en vain, un cadre unitaire de contre manifestation. Les donneurs de leçons du Collectif Anti Fasciste 37 se sont tus...
La honte...
Ci -dessous, l’article NR du 23 janvier 2011
Défilé martial de l’extrême droite locale
Les militants de Vox Populi ont défilé aux flambeaux.
Au son d’un tambour et à la lumière des flambeaux, dans un style très extrême droite, même s’ils en récusent l’appellation, 70 militants de Vox Populi ont défilé hier soir de la place Jean-Jaurès jusqu’à la basilique Saint-Martin, à Tours. Ils ont rappelé les racines chrétiennes de la France. Leur chef, Louis Dubois, insiste sur les cultures populaire et traditionnelle de la province, défend l’idée de « base autonome européenne », s’en prend à la décadence des temps modernes, à la statue de la place des Halles ou, mieux, à « La Femme Loire » de Michel Audiard, qui vaut pourtant une forte hausse des connexions sur le site du groupuscule : 300 par jour depuis deux mois. Et pas pour dire du bien du projet. Tous se sont séparés au son des « Lansquenets », vieux chant guerrier et militaire.