Ce dimanche 15 avril à 5h du matin, nous nous présentons à l’embarquement des bagages.
Anne Hassiba 15 avril 16:50
Au guichet de SWISS AIR LINES les employés n’ont pas pris le peine de regarder nos billets et nous ont remis un papier. C’est devant notre insistance pour avoir une réponse à nos questions, qu’ils ont enfin dénié nous donner une réponse verbale : « Vous n’êtes pas autorisés à embarquer ». Le certificat indique "n’a pas embarqué sur ce vol parce que l’état d’Israël A décidé que elle/lui est non admissible et à interdit leurs transport vers le territoire israélien".
Nous rappelons que nous faisions que transiter par l’aéroport de Tel Aviv pour nous rendre à Bethléem parce que l’armée israélienne a détruit les aéroports Palestiniens financés par la communauté européenne.
Alors que nous étions assis dans les files d’attente du poste de contrôle pour réclamer l’embarquement, la police belge nous a rudoyées, trainées sur le sol par les habits et les membres. Certaines en portent encore les traces.
Le groupe de voyageurs, accompagnés de militants belges, (on était 100 à 150), est descendu dans le hall d’entrée de l’aéroport, face aux guichets de Brussels Air Lines, pour obtenir le remboursement de nos billets d’avion ainsi que la libération de nos camarades arrêtés par la police belge.
Au début, grosse déception d’avoir été si vite refoulés, de voir nos projets, préparés de longue date, mis à bas, avec la bénédiction des autorités locales. Même si ce scénario avait été envisagé, on espérait au moins arriver à Tel Aviv, collectivement, même si certains devaient rester. Sur les 80 belges (voir beaucoup plus) et français en partance, peut être un ou deux sont passés, on ne sait pas encore.
Nous sommes restés plus de 10 heures à l’aéroport ZAVENTEM, où nous avons manifesté pacifiquement, sous la garde d’une vingtaine de policiers : slogans et chansons, reconstitution de scènes de check point… et beaucoup de temps d’attente.
De belles rencontres, l’envie de ne pas en rester là.