Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Forum de l’article

Trotsky, ce bon vieux fusilleur...

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Rappel de la discussion
Trotsky, ce bon vieux fusilleur...
Luc Nemeth - le 2 février 2008

allons allons, tout de suite les grands mots... Léon ne se propose ici de fusiller personne : il ne parle que du camp !

Il n’en reste pas moins que le thème du fusillage occupait une place tout à fait centrale, dans l’univers mental léniniste. Ainsi par exemple Victor-Serge, qui dénonça les crimes de Staline avec le courage que l’on sait, mais ne le fit qu’au nom du léninisme qu’il prétendait trahi, pouvait-il écrire en 1926 dans "La Vie Ouvrière", après la mort d’un vieil anarchiste russe qui avait témoigné en sa faveur en 1913 lors du procès aux Assises de la Seine : "Ces hommes ont été des précurseurs. Ils ont anticipé sur une époque encore lointaine. C’est là leur grandeur. Leur faiblesse fut d’être inactuels. La victoire définitive du prolétariat abolira l’Etat, la peine de mort, toutes les peines, toutes les contraintes. Mais il faut d’abord que le prolétariat soit victorieux. Et pour qu’il le soit il faut l’organisation, la discipline, la centralisation, la dictature, la terreur. Nous n’avons pas le choix. Tant pis pour les précurseurs idéalistes qui, dans les batailles sociales, se mettent en travers de la nécessité. La révolution (sic, NdA) les écarte de son chemin pour vaincre, vivre et atteindre le but qu’ils entrevoient mais dont ils ignorent le chemin".