le mouvement ouvrier français face à l’approche de la Grande Guerre (1909-1914). Une période assez méconnue, pour ne pas dire ingrate, généralement éclipsée par le conflit lui-même, et pourtant passionnante. L’histoire d’une petite organisation injustement oubliée, la Fédération communiste anarchiste, en constitue le fil rouge.
Salut !
Je viens d’achever un gros livre d’histoire, après huit ans d’un patient travail.
Préfacé par Miguel Chueca, il sortira le 21 novembre officiellement, le 21 octobre en réalité.
Disons-le tout de suite : c’est un gros opus (544 pages), mais il ne faut pas s’en effrayer. Loin du pensum universitaire, il est plutôt conçu comme un récit par épisodes.
On peut donc le suivre de façon linéaire, chapitre après chapitre, année après année, jusqu’à l’interruption brutale d’août 1914. Mais on peut aussi le lire dans le désordre, au gré de ses centres d’intérêts : le syndicalisme, le féminisme, l’antimilitarisme, l’anticolonialisme, l’anarchisme, les travailleurs migrants, la bande à Bonnot, la grève des cheminots de 1910, celle des postiers de 1909... Ne goûtant pas le suspense, certains commenceront tout bonnement par la fin. Tout ce que je peux espérer, c’est que les lecteurs ressentiront, comme moi, l’envie de compléter le puzzle.
Une souscription est ouverte afin d’assurer au livre un prix modique (20 euros) malgré son épaisseur. Plusieurs possibilités sont offertes aux souscripteurs et souscriptrices. L’objectif est de réunir 2 000 euros d’ici le 12 août.
Enfin, un blog est consacré au livre. Pas trop de bla-bla : on y trouvera essentiellement des images commentées. Deux fois par semaine jusqu’à la sortie du livre, j’y posterai donc une photo, une carte, une affiche ou un dessin de l’époque, avec quelques explications. Le billet sera répercuté sur Fessebouc et Touiteure (@gdavranche).
Je vous invite à découvrir tout cela ici : http://tropjeunespourmourir.com
Guillaume
PS : Les références : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre (1909-1914), L’Insomniaque/Libertalia, 2014, 544 pages.