La droite a décidé de s’adonner à un nouveau sport. Celui qui consiste à pousser le bouchon le point loin possible pour titiller le point de rupture.
Comme un pécheur qui essaie plusieurs types d’appâts, de hameçons et de lignes pour provoquer, appâter, puis capturer le poisson.
Les bourgeois du gouvernement font de même : ils feignent l’humilité, le travail, l’abnégation et, dans un même laps de temps, ils s’en mettent plein les fouilles, accumulent, blindent leurs portefeuilles, assurent leurs retraites…
Juteuses leurs retraites… Ils en profitent même pour les augmenter au fur et à mesure qu’ils dégoisent des discours sur les pseudos privilégiés bénéficiant des régimes spéciaux…
A croire qu’eux, ils n’en ont pas des régimes très spéciaux ! A coût de plusieurs milliers d’euro par mois, qu’ils accumulent avec les multiples fonctions assumées (généralement, mal assumées faute de temps), ces messieurs sont à plaindre ! On frise l’indécence lorsque l’on sait qu’ils leur suffit d’une seule législature (5 ans) pour enclencher le pactole… Et on se vautre dans l’indécence lorsque l’on apprend, coup sur coup, que le prince Sarkozy se trouve dédouaner par la justice sur l’achat litigieux de son luxueux domicile de Neuilly/Seine et qu’il embraye illico sur une augmentation de 206 % de son salaire de président de la république… La canaille ! (traduction dans son discours de démagogue : la racaille !) .Notons aussi, puisqu’il divorce, que son statut de président de nos pauvres pommes l’exonère du paiement d’une pension alimentaire à son ex-femme…
On le voit, à droite, on approche du bonheur… Ils nous sortent, les unes après les autres, des lois qui, pèle mêle, cassent le code du travail, cassent la sécurité sociale, cassent nos retraites (qui sont nos salaires socialisés), organisent des rafles d’immigrés, vident l’impôt direct de sa substance (à savoir la redistribution des revenus), supprime, au seul profit des riches, les droits de succession (et augmente de fait des inégalités sociales déjà disproportionnées), sabotent l’enseignement publique (à l’université et dans les grandes écoles, il n’y a jamais eu aussi peu d’élèves issus des classes laborieuses), etc.
Et la gauche dans tout cela, que fait-elle ? Ben elle est plutôt discrète… La gauche nous a habitué à l’argent, aux inégalités, aux cumuls des mandats, au sécuritaire et à l’autoritarisme…
Tout cela pour dire, qu’une fois de plus, ne comptons que sur nous même pour leur rentrer dedans. La seule alternative à cette société étouffante, est la lutte, la lutte… Et la lutte…
E.S.