Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Laurent Brun au secours de Fabien Roussel : misère de la théorie !
Article mis en ligne le 25 septembre 2022
dernière modification le 20 septembre 2022

par siksatnam

Dans un long développement sur sa page Facebook Laurent Brun, secrétaire général de la fédé CGT des Cheminots, vole au secours de Roussel pendant que ce dernier s’enfonce toujours plus loin dans sa posture démagogique contre « les assistés » et contre « le droit à la paresse » qui n’est pourtant pas un brûlot anarchiste mais bien un classique de la littérature marxiste, rédigé par un gendre de Karl Marx, Paul Lafargue en 1880.

Laurent Brun tente de se la jouer théoricien pour expliquer que les communistes ne sont pas contre « les allocations » mais favorables à un emploi pour toutes et tous ce qui rendrait « les allocs » inutiles. Comme si l’enjeu était là ! Des gens « de gauche » qui seraient contre le travail...

Et Laurent Brun de nous expliquer que le marqueur travail/alloc recouvrirait la coupure entre révolutionnaires et réformistes. On a envie de lui répondre que si la différence entre révolutionnaires et réformistes tenait à si peu de choses, il faut cesser tout de suite un siècle et demi de polémiques et scissions dans le mouvement ouvrier et reconstruire tous ensemble la Première Internationale !

Plus sérieusement, faire de la lutte pour un emploi pour tous et le partage du temps de travail avec un bon salaire un critère révolutionnaire c’est prendre une juste revendication transitoire pour un objectif communiste et enterrer la double besogne au coeur de la Charte d’Amiens : défendre les revendications immédiates dans le capitalisme et en même temps avancer vers l’abolition du capital et du salariat !

Il est urgent que les syndicalistes membres du PCF prennent leur distance avec les provocations de Fabien Roussel. Tous les travailleurs à faibles salaires touchent l’une ou l’autre des allocations sociales au titre du salaire différé pour lequel ils cotisent chaque heure travaillée. Diviser notre classe ouvrière entre « fainéants » et « privilégiés » travaillant avec des droits, c’est contribuer aux pires discours des patrons et de l’extrême-droite.

http://www.communisteslibertairescgt.org/Laurent-Brun-au-secours-de-Fabien-Roussel-misere-de-la-theorie.html