
Ci dessous, un communiqué du PCF sur une nouvelle exaction des fascistes de "Vox Populi".
D’autres organisations avaient déjà, par le passé et ce depuis longtemps, alerté les autorités et la presse sur le danger de ce groupe.
Ci-dessous, la brève de la Nouvelle république du 10 mai 2013 (toujours aussi faux culs).
" Des communistes agressés devant leur local
Trois plaintes contre X ont été déposées mercredi par des militants communistes suite à une altercation suivie de coups portés mardi, vers 22 h 10. Ces militants d’extrême gauche sortaient de leur local, rue Bretonneau, lorsqu’ils sont tombés nez à nez avec huit militants anticommunistes en train de coller des autocollants.
Des coups ont suivi. Personne n’a été placé en garde à vue. Cependant, la police mène son enquête pour identifier les agresseurs et savoir s’ils appartiennent à un mouvement identitaire local bien connu."
L’article de la "nouvelle république" du 11 mai 2013 :
Agression de communistes : Vox Populi pointé du doigt
Mercredi, vers 22 h, trois militants communistes qui sortaient d’une réunion dans leur permanence de la rue Bretonneau sont tombés nez à nez avec huit personnes en train de coller des autocollants sur leur vitrine. Le ton est monté, des coups ont été échangés. Les militants agressés ont porté plainte contre X. L’enquête se poursuit pour savoir si ces agresseurs appartiennent à Vox Populi. Les victimes regarderont des photos afin de voir s’ils reconnaissent leurs agresseurs.
En attendant les résultats de l’enquête, des mouvements de gauche pointent du doigt Vox Populi. Le Front de gauche écrit : « Déjà, en novembre 2012, des militants du Parti de gauche avaient été agressés par certains des membres de ce mouvement. Récemment, ils s’en sont également pris à des locaux syndicaux étudiants […] Le Parti de gauche affirme sa totale solidarité avec les militants communistes agressés et condamne avec la plus grande fermeté cette énième violence de Vox populi. Nous en appelons ainsi à la responsabilité du ministre de l’Intérieur, qui ne peut rester sans réaction et doit dissoudre ce groupuscule tout en arrêtant les coupables. Par ailleurs, nous invitons l’ensemble des forces politiques d’Indre-et-Loire à condamner ces agissements et à réclamer également la dissolution de ce mouvement. »
Le mouvement des Jeunes socialistes d’Indre-et-Loire demande « la dissolution de Vox Populi et que toutes les mesures soient prises contre les responsables de cette agression. »
De son côté, Vox Populi écrit : « Le PCF s’étant fait voler la vedette par Mélenchon tente aujourd’hui de se créer une actualité en ramenant un banal fait divers sur le terrain politique. A cette heure, nous ne connaissons ni les auteurs ni les tenants et/ou aboutissants de cette histoire. Alors, ne nous emballons pas trop vite.
Et à propos de dissolution, Pierre-Louis Mériguet, le fondateur de Vox Populi, dit que l’association n’a pas appelé à une action mercredi, donc elle n’a aucun fondement. « Il faut distinguer l’association et des individus, si tant est qu’ils appartiennent à Vox Populi. Si un membre du PC commet un excès de vitesse, personne ne demande la dissolution du PC. »