
Mercredi 14 avril, 11h devant la Préfecture d’Indre-et-Loire, et dans le cadre d’une semaine de mobilisation au niveau national (Lyon, Rennes, Limoges, Strasbourg), la Confédération Paysanne organise un rassemblement à Tours
Alors qu’un épisode de gel a frappé durement le monde agricole la semaine dernière, la Confédération Paysanne souhaite montrer l’urgence de construire une Politique Agrciole Commune (PAC) qui permette aux paysan.ne.s de bien vivre de leur métier, de réaliser la nécessaire transition écologique et d’être plus résilient face aux aléas climatiques ou économiques. Des bottes vides seront disposées devant la Préfecture pour montrer qu’une PAC sociale ambitieuse est nécessaire pour permettre l’installation et le renouvellement des générations afin d’assurer notre alimentation future.
La réforme actuelle de la PAC va permettre de donner l’orientation des prochaines années de l’agriculture française et européenne. Les enjeux sont énormes. D’ici 2030, tant l’urgence sociale pour installer massivement et transmettre les nombreuses fermes des paysan.ne.s partant à la retraite que l’urgence climatique auront sûrement atteint des points de non-retour. Or, les lobbys conservateurs œuvrent à plein pour le maintien de l’inégale répartition des aides PAC et pour le déni de la situation écologique et sociale de nos campagnes et territoires.
La Confédération paysanne lance un cri d’alarme dans le but que la PAC soit clairement élaborée pour des paysannes et paysans nombreux. La PAC doit être dotée d’une architecture sociale ambitieuse, condition sine qua non pour une transition agroécologique réussie et des campagnes vivantes.
Nos trois revendications fortes sont :
La revalorisation du paiement redistributif sur les 52 premiers hectares (20 % du premier pilier)
Le ciblage des premiers animaux et hectares dans les modalités des aides grâce à des mécanismes de dégressivité et un plafonnement efficace.
L’activation d’une aide forfaitaire aux petites fermes à 5000 € par actif avec transparence GAEC