
En avril dernier, 6 adhérents de Sud Ptt 37 démissionnaient collectivement, considérant que, les valeurs de solidarité, d’unité et de démocratie étaient cruellement entachées.
Dans leur courriel, ils demandaient clairement à être informés des actions menées par le syndicat pour recouvrer les sommes qu’un « adhérent indélicat » ne s’était pas gêné de détourner pour ses frairies (voir lien ci-dessous).
Nouvelle dérobade ! A ce jour, aucun d’entre eux n’a reçu de réponse…
Comment interpréter ce silence ? La majorité du bureau de Sud ptt 37 considère-elle, dans cette affaire qui relève du pénal, qu’elle n’a pas de compte à leur rendre ? En près de 6 mois, a-t-elle fait le minimum syndical pour récupérer les milliers d’euros disparus ?
Les démissionnaires sont dubitatifs. Depuis la découverte des faits, quelques primates condescendants, qui se comptent sur les doigts d’une main, grands prélats des ressources humaines, semblent oublier qu’ils ont été élus pour défendre les intérêts des adhérents et du syndicat, pas pour soutenir mordicus un escroc (toujours adhérent, semble-t-il !) ni faire de la culture d’entreprise.
Après le remboursement mensuel, l’héritage, l’aide de la famille, le coup de fil à un ami, le prêt hypothécaire, quelle nouvelle histoire capillotractée leur a promis le malfrat pour nourrir leur crédulité ? L’ouverture de la mer rouge, un gain à la FDJ, le retour de Tonton Cristobal … On ne badine pas avec les fonds sociaux.
Réveillez-vous « camarades » ! Le dépôt de plainte, s’il n’a toujours pas été acté, est inéluctable. Et faute d’informations de votre part, quel choix laissez-vous aux démissionnaires sinon celui de s’adresser au Procureur de la république pour « négligences inacceptables du syndicat » (vous qui appréciez les euphémismes) en cette rentrée des classes ?
Voir ci-dessous l’épisode précédent :
http://demainlegrandsoir.org/spip.php?page=article&id_article=2445&var_mode=calcul&var_ajax_redir=1