Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des ancien-ne-s adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS durant de trop nombreux mois. Heureusement, le site continue son chemin libertaire... Finalement, au début 2023, l’équipe de l’émission a enfin pris la décision de changer de nom.

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Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les cœurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Solidaridad Obrera
Article mis en ligne le 18 novembre 2022
dernière modification le 14 novembre 2022

par siksatnam

Solidarité des travailleurs c’est un journal et organe d’expression de la Confédération régionale du travail de Catalogne et des îles Baléares du syndicat anarchiste Espanol CNT-AIT et porte-parole de ce syndicat en Espagne.

Le journal prend le nom de l’organisation Solidarité des travailleurs qu’au début de XXe siècle, dans l’année 1907, a réorganisé le mouvement ouvrier en Espagne sur la base de la structure précédente du Fédération des travailleurs de la région espagnole (FTRE). Ce nom a été utilisé par de nombreux organes d’expression des mouvements révolutionnaires anarchistes et syndicalistes dans divers pays du monde.

Le journal Solidarité des travailleurs il est né le 19 octobre de 1907 au Barcelone (Espagne ) en tant qu’organe d’expression de la fédération Solidaridad Obrera et il a maintenu, avec diverses vicissitudes, en fonction des moments historiques vécus par l’Espagne, jusqu’à aujourd’hui où il demeure le porte-parole de la Confédération nationale du travail (CNT) avec un montage en ligne et une autre sur papier avec un tirage de 5000 exemplaires distribués gratuitement (la gratuité a été mise en place en 2005).

Origines et premières années

En 1904 sur la base du Fédération des travailleurs de la région espagnole, le FTRE, le Solidarité des travailleurs et la Fédération locale de Barcelone. Peu de temps après, en avril 1906, la fédération est relancée dans le Assemblée de Valls qui se répand et se développe dans toute la Catalogne et le reste de l’Espagne dans les années suivantes. Le 19 octobre 1907, l’organe d’expression qui porte le même nom que la fédération syndicale Solidaridad Obrera descend dans la rue. Ce serait le journal de référence dans le syndicalisme anarchiste, restant jusqu’à aujourd’hui. On estime que l’idée de la fondation était Anselmo Lorenzo et que c’était lui qui dirigeait le journal à sa première étape, même si Jaime Bisbe en était le directeur. Un soutien financier a été fourni Francisco Ferrer. Le porte-parole de la société des serveurs a été pris comme base Réveil social. Lorenzo, Moreno, Casasola, Colomé, Grau, Ferrer et Herreros ont participé à la première rédaction, avec Badía dans l’administration et Mella a fréquemment collaboré, José Prat et Loredo. Suspendu le 30 novembre, il réapparut le 13 février 1908.

En 1917, Solidaridad Obrera est discréditée et son tirage n’atteint pas 3 500 exemplaires. Sa ligne éditoriale allait à l’encontre des directives des syndicats de la CNT qui les boycottaient. Cette année-là, il entra dans la direction Cils d’ange qui l’a relancé jusqu’à atteindre un tirage de 17.000 exemplaires, pour cette Pestaña a affiné et clarifié sa ligne éditoriale et promu une campagne contre Bravo Portillo. En 1919, la rédaction a été déplacée à Valence car elle ne pouvait pas être publiée à Barcelone. La direction, cette fois collégiale, tombe cette année à Alaiz, Carbó, Juan Gallego Crespo et Viadiu. L’équipe de rédaction était composée d’Abella, Quílez, Calleja, Amador, j’ai gardé et Caracène.

En 1923, il retourne à Barcelone mais l’année suivante il est interdit par le dictature de Primo de Rivera. Le 31 août 1930, il est réédité avec l’aide financière de libertaires de Manresa et avec ses propres machines. Il prend la direction Juan Peiro et géré par Masoni, avec Foix, Carbó, Magre et Clará à la rédaction. A cette époque, un tirage moyen de 26 000 exemplaires a été atteint. En septembre 1931, la nouvelle direction a été décidée après une confrontation entre trentenaires et faístas et elle est tombée à Alaiz, qui allait bientôt céder le poste à Corbella. De septembre 1931 à novembre 1932, sept administrateurs passèrent sous la direction de Solidaridad Obrera.

La République et la guerre civile

Dans la république, le journal a connu des hauts et des bas. Après l’affrontement entre les Faístas et les années trente, il subit les persécutions des autorités qui le suspendirent même pendant 104 jours, de nombreuses "collections d’édition" furent réalisées et son agrafe fut remplacée par celle de solidarité. En raison de son statut de porte-parole de la CNT de Catalogne, tous les événements importants qui se sont déroulés à cette époque se reflétaient dans ses pages et c’était le théâtre de nombreuses batailles idéologiques.

Pendant la guerre civile le journal a édité 220 000 exemplaires, ce qui en fait le journal le plus diffusé en Espagne. Ils l’ont dirigé dans cette période difficile Image de balise Liberto Callejas, Jacinthe toryho Oui José Viadiu. Plus tard, il serait interdit par la dictature franquiste. Jusqu’à son interdiction, de nombreux militants prestigieux tels que Peiró, Ascaso, Viñas, Castellà, Marianet, entre autres, sont passés par son écriture. Les installations de "Solidaridad Obrera" ont été saisies par le Forces franquistes à la fin du concours,[1]Et à sa place, la dictature franquiste a continué à éditer le journal à Barcelone Solidarité nationale.[2]​

Déclin et temps plus tard

Dans la période d’interdiction due à la dictature, il réapparut plusieurs fois clandestinement. De 1945 à 1947 il est publié mensuellement puis sporadiquement les années 1949, 1953 à 1957, 1958, 1963, 1965, 1966, 1970, 1971 et 1973. Après la dictature, il réapparaît en 1976 avec une périodicité hebdomadaire (bien que parfois mensuelle ) comme porte-parole de la CNT de Catalogne avec des hauts et des bas dans sa qualité. Pendant cette période, Ferran Aisa, Carballo, Adolfo Castaños, Pep Castells, Miguel Correas, García Cano, Gerard Jacas, Josep Alemany, Montseny, Arturo Parera, Francisco Piqueras, Rella, Ramón Sentís, entre autres.

En 2005, sous la direction de Jordi Exposito, il a été rendu gratuit, étant financé avec le soutien économique des militants, des abonnés, des sympathisants du journal et des contributions des syndicats qui composent la fédération. En 2007, il a été le porte-parole de la CNT-AIT d’Espagne et l’organe d’expression de la CNT de Catalogne et des Baléares. Son tirage est établi à 5 000 exemplaires et il a une édition en ligne sur Internet.
Financement et ligne éditoriale

Le financement du journal se fait grâce au soutien financier des membres du syndicat, des cotisations et des cotisations versées par les plus de 20 organisations syndicales qui composent le Confédération régionale du travail de Catalogne et des îles Baléares.

La ligne éditoriale obéit à la ligne directrice du Confédération régionale du travail de Catalogne et des îles Baléares et ils y participent généralement, en plus des secrétaires de presse des syndicats collaborateurs tels que Joaquín Ortíz, Victor Bermúdez, Carmen Yeste, Just Casas et Marc Sthele.

En 2005, il a dirigé le journal Jordi Exposito de la Fédération Locale de Badalona et étant responsable de l’administration Jacinto Núñez et José Mª Sánchez. Son siège était Badalona, ayant historiquement Barcelone et Olot.

D’avril 2008 à 2010, son siège éditorial et administratif était en Tarrasa, en supposant que les militants Elías D. Molins (Direction), Xavier Barceló (Sous-direction), Sheila Ballesteros (Administration), Eloi Rovira (Rédaction), Iván González (Rédaction), Jesús Gómez (Rédaction) et Lidia Ferraz (Rédaction Personnel).

En 2010, il reprend les rênes de "la Soli" Aitor.P et la rédaction s’installe dans les locaux de la CNT de Cornella.

Il dirige actuellement le journal Rubén Carrasco et il est toujours en cours d’écriture à Cornellá.

La longue histoire de l’édition fait de ce journal un média à travers lequel on peut voir, du point de vue du mouvement ouvrier, l’histoire de l’Espagne depuis le début du 20ème siècle. C’est une référence pour toute étude ou recherche historique sur la CNT et les luttes ouvrières. Les tout débuts du mouvement ouvrier espagnol, la période de fusillade, la république, la révolution sociale, la guerre civile, la longue période de dictature avec répression et exil et la transition se reflètent dans les pages de ses éditions.