Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des ancien-ne-s adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS durant de trop nombreux mois. Heureusement, le site continue son chemin libertaire... Finalement, au début 2023, l’équipe de l’émission a enfin pris la décision de changer de nom.

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les cœurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

PATRON DES CRS : UN EMPLOI FICTIF ?
Article mis en ligne le 31 décembre 2023
dernière modification le 27 décembre 2023

par siksatnam

 Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser -

L’info a été publiée par Le Parisien le 12 décembre : un commandant des CRS nommé Luc L. fait l’objet d’une enquête pour « détournements de bien public, recel de détournement de bien public et violation du secret professionnel ». Rien que ça.

La police des polices est descendue dans le château de Pomponne à Lagny-sur-Marne, un palais du XVII° siècle qui héberge la compagnie de CRS 4. Il paraît que la police manque de moyens et que ses locaux sont vétustes...

Celui qui est chargé d’organiser la bonne exécution des mesures répressives du gouvernement occuperait en réalité un emploi fictif, déléguant tout à son adjoint. Le larbin ne l’a pas dénoncé pendant 15 ans, mais les deux pandores se sont disputés et un rapport a été transmis à la hiérarchie.

Luc L. est notamment accusé d’avoir noté des jours de présence alors qu’il était absent, touchant ses primes pendant qu’il jouait au golf, ou d’avoir utilisé du matériel informatique administratif pour sa famille. Tant qu’à faire, il a même facturé des heures sup’ et des frais de déplacement qu’il n’a jamais effectués. Incroyable mais vrai.

À cela s’ajoute la tentative de suicide d’une employée handicapée, pour cause d’ambiance délétère dans le service. Pour se couvrir, le commandant a falsifié le rapport en l’antidatant et en minimisant sa responsabilité. Luc L. a bien intégré les méthodes de management du gouvernement.

Le pire : Luc L. n’est pas encore poursuivi (mais il pourrait l’être) pour ses messages graveleux, racistes et antisémites sur le groupe WhatsApp de la caserne. Ce chef donne le ton d’une police acquise aux idées d’extrême droite et qui menace de coup d’État dès que le pouvoir remet un tout petit peu en cause ses pratiques. Le sentiment d’impunité est total, et si les abus de Luc L. sont désormais scrutés par la justice, ce n’est même pas parce qu’ils sont choquants, mais parce qu’il s’est disputé avec son adjoint.

Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?