Présentation du film, « Label énergies locales »,
film documentaire de Damien Mansion
Entrez dans la « boucle locale » !
Jeanne, Guillaume et Sylvain font pousser les légumes que vous trouvez dans les assiettes du Court Circuit.
Comme d’autres maraichers qui s’installent sur l’agglo de Tours, je les ai filmés.
Nous en sommes au montage du film ; phase qui nécessite quelques sous.
Ce mardi 14 novembre, sera le jour du lancement d’un crowfunding sur Ulule et temps d’échange au Court Circuit, autour de la présentation du film et de la projection de son teaser.
Pour ceux qui n’auront pas la possibilité d’aller au Court Circuit, vous pouvez cliquer sur :
Label énergies locales
« c’est mort, c’est mort, c’est mort ; le jardin de la France c’est fini. L’agriculture française va disparaitre… »
Vous n’y croyez pas ?
Vous faites peut être partie de ceux qui, comme moi, se nourrissent de légumes produits localement ; c’est à dire un grand maximum de 10% des légumes consommés sur l’agglo de Tours.
Clara, Jeanne, Guillaume, Sylvain, Fabien, Frédéric, tous les maraichers que vous allez voir dans le film ne sont pas les enfants de ces 350 maraichers de l’agglo de Tours qui, dans les années 1950 / 1960, la nourrissait totalement, et même plus.
« Ça diminue, ça diminue… » nous dit le maire de St Genouph, là où se sont installés Jeanne, Guillaume et Sylvain.
Autour de chez eux, des serres désaffectées, un maraicher qui s’installe pour plusieurs qui cessent et qui trouvent difficilement un repreneur.
Je filme l’installation de ces nouveaux paysans-maraichers.
Ils suivent des formations, sont aidés par des réseaux et s’installent sur 2 ou 3 hectares pour produire et vendre localement, en circuits courts (Amap, vente directe).
Un maraicher, maintenant à la retraite, n’y croit pas beaucoup : « On va de plus en plus vers de grosses productions industrielles à l’américaine et, à côté, quelques petits producteurs pour satisfaire une petite niche locale. »
Avec l’installation de ces maraichers c’est toute une « énergie locale » qui se développe, inventant une autre économie et d’autres rapports sociaux, plus collaboratifs.
Autour de quelques légumes, entre ceux qui les font pousser et ceux qui les mangent, le film interroge les liens que nous tissons entre nous et avec notre environnement.